Bon, là la semaine passée je parlais d’à quel point je n’allais pas bien et que j’aimerais mieux aller avant la greffe. Que je voulais écrire un livre en novembre en faisant le NaNoWriMo. Que tout ce que je pouvais faire c’était rester couchée et me reposer, et que c’était trop plate.
Ben j’ai parlé à ma psy cette semaine et elle m’a dit qu’aller bien ou écrire un livre en ce moment, ce n’est pas ça ma job. Ma job, c’est d’être zen. De ne pas me stresser. De me reposer. Je suis très malade, et l’opération arrive bientôt. Là, le but, c’est de rester la plus en forme possible pour que l’opération et le rétablissement se passent bien.
Overachiever et FOMO!
J’étais impatiente – en fait je suis impatiente en ce moment. J’ai hâte d’aller mieux! J’ai des projets et des objectifs, et j’ai eu quelques semaines où j’allais un peu mieux dernièrement. Ça m’a vraiment donné le goût de refaire des choses et d’avancer!
Mais je dois attendre. Ce n’est pas réaliste de me demander ça maintenant. Calme-toi Judith, tu auras le temps de faire tes projets APRÈS la greffe!
J’ai toujours besoin d’un objectif, sinon j’ai l’impression de perdre mon temps. C’est comme si j’avais peur de gaspiller ma vie quand je suis en train de ne rien faire… Ben maintenant et jusqu’à la greffe, mon objectif est d’être la plus zen possible et de prendre soin de mon corps!
M’entrainer sans exagérer
Pour prendre soin de mon corps, je suis allée voir une kinésiologue à la Clinique universitaire de kinésiologie de l’UQTR, qui m’a évaluée et donné un programme adapté à mon manque d’endurance. En fait, j’ai deux programmes à suivre : un obligatoire trois fois par semaine et un si j’ai un peu plus d’énergie que je peux faire quand je veux. Et évidemment, je continue de prendre des marches plusieurs fois par semaine.
À date, ça se passe bien! Je voulais vraiment m’assurer de ne pas trop m’en demander parce que j’ai tendance à me donner de trop gros objectifs pour mon état (vous commencez à me connaître :P). Il y a quelques semaines, j’ai fait une demie-heure d’éliptique et j’ai dû me coucher par terre ensuite pendant un autre 30 minutes tellement je ne me sentais pas bien. M’entourer d’une professionnelle me permet de prendre soin de moi sécuritairement!
Donc, repos pour moi avec un peu d’exercices ici et là, et je ne dois pas me sentir mal de ne pas en faire plus que ce que j’arrive à faire. J’aurai le temps de vivre pleinement après la greffe, lorsque je serai plus en forme!
À bientôt,
Pour plus de nouvelles, suivez-moi sur les différentes plateformes!
1 thoughts on “Ma psy, la meilleure calmeuse de l’univers”