Nous sommes le premier novembre, et ma date de greffe est le premier décembre. Il ne me reste qu’un seul mois avant la greffe!! WOUHOU!!
J’anticipe un peu, parce que je n’ai jamais eu d’anesthesie générale et je n’aime pas l’idée d’avoir aucun contrôle sur le résultat de l’opération. Je suis habituée de prendre en charge la réussite de ma vie; la mettre dans les mains de gens que je connais à peine me stresse quand même. Mais bon, ils savent ce qu’ils font et je dois leur faire confiance.
Ce n’est pas une très bonne journée aujourd’hui. Je feel pas mal 2/10. J’ai de la misère à me concentrer et à avancer dans ma journée. Mais je voulais souligner ce jour qui commence le décompte officiel avant le jour T, le jour Transplantation!
Une rencontre importante
Demain soir, je vais rencontrer la personne qui me donne un rein!! Ce sera la première rencontre; on ne s’est parlés que par Messenger.
On va souper ensemble à Montréal, avec mon copain Thierry. Je suis quand même stressée de la rencontrer; d’un coup qu’il décide que j’en vaut pas la peine 😛
Honnêtement, e ne crois pas vraiment que cette personne pourrait changer d’idée; elle a l’air vraiment sérieuse dans sa démarche. Mais cet individu peut quand même le faire n’importe quand, et ça me trotte dans la tête, sans trop m’inquiéter.
Le lendemain, je vais passer la journée à l’hôpital Maisonneuve-Rosemont. Mon donneur et moi aurons droit à une journée de tests. On va rencontrer le chirurgien, passer des prises de sang, une imagerie des poumons et un test cardiaque. Pour ma part, je vais ensuite rencontrer le pharmacien qui va nous expliquer le cocktail de médicaments auquel j’aurai droit après la greffe. Et pour finir, je pense que j’ai une autre rencontre, mais je ne me souviens plus c’est quoi.
Ces tests sont la dernière étape (avec le résultat d’une mammographie qu’on attend) pour confirmer que je peux bien recevoir une greffe, et que mon donneur est assez en santé pour me donner un rein. On niaise pu là, on y est presque!
Me remplir le coeur
Depuis un mois, j’ai vu beaucoup de mes amis et ma famille afin de faire le plein d’amour avant l’opération. Ça me fait vraiment du bien, surtout après deux ans de pandémie à vivre en moine. On est allés au spa, on a reçu à la maison pour une fin de semaine, on est allés souper chez des gens, etc. C’est fatiguant, mais ça vaut la peine. Je prends tout ce que je peux comme contact humain. Je pense que je veux voir tout le monde avant l’opération d’un coup que ça se passe mal; au-moins je laisserai une mémoire de plus! C’est un peu dramatique, mais si jamais ça se passe mal, ils seront contents de cette dernière fois…
Comme je le dis souvent: «Plan for the worst, hope for the best!».
À bientôt,
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